Définition de la neuropathie périphérique.
Le systéme nerveux périphérique est composé par :
Les racines nerveuses spinales,
les ganglions rachidiens postérieurs,
les nerfs périphériques jusqu’à leurs ramifications terminales,
le système nerveux autonome,
les nerfs craniens à l’exception du nerf ophtalmique.
La neuropathie périphérique correspond à un dysfonctionnement d’une ou plusieurs de ces structures.
Diagnostic positif.
L’examen clinique retrouve des troubles neurologiques localisés sur un ou plusieurs territoires neurologiques (un territoire neurologique correspond à l’innervation par une racine nerveuse).
Le patient peut décrire : des brûlures, des sensations de froid douloureux, des décharges électriques, des picotements, des fourmillements, des démangeaisons, des engourdissements. l’examen clinique peut retrouver une hypoesthésie ou une hyperesthésie. On parle souvent dans ce cas de douleurs neuropathiques.
Associés à ces signes sensitifs, le patient peut présenter une perte de force musculaire localisée, une atrophie musculaire (diminution de la taille du muscle).
Des troubles de l’équilibre sont également possibles (ataxie).
L’ensemble de ces phénomènes se retrouvant dans un territoire neurologique évocateur (territoire d’un nerf, d’une racine nerveuse, en chaussette, en gant.
Un questionnaire systématique permet de détecter les douleurs neuropathiques : le questionnaire DN4 .
L’examen clinique sera complété si nécessaire par des examens électrophysiologiques (électromyogramme, potentiels évoqués).
Diagnostic étiologique (cause).
Les causes des neuropathies périphériques sont très nombreuses. des problèmes métaboliques, une infection bactérienne ou virale, une atteinte par compression, une plaie, une maladie génétique,