Paracétamol MEDECIN ABONNE

Indications :

Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et/ou des états fébriles.

Posologie :

A partir de 50 kg : 1 gramme  3 à 4 fois par jour avec un délai, entre 2 prises, de minimum 4 heures.
Chez l’enfant : La dose quotidienne de paracétamol recommandée est d’environ 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 ou 6 prises, soit environ 15 mg/kg toutes les 6 heures.
Chez l’insuffisant rénale sévère les intervalles entre 2 prises sera de minimum 8 heures.

Contre-indications :

Hypersensibilité au paracétamol ou aux autres constituants.
Insuffisance hépatocellulaire sévère.
Suppositoire : antécédent récent d’inflammation anale ou rectale

Mise en garde et précautions d’emploi :

Chez l’enfant de moins de 40 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas dépasser 80 mg/kg/jour.
Chez l’enfant de 41 à 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 3 g par jour .
Chez l’adulte et l’enfant de plus de 50 kg, la dose totale de paracétamol ne doit pas excéder 4 g par jour .

Suppositoire :

Avec la forme suppositoire, il y a un risque de toxicité locale, d’autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d’administration élevé et que la posologie est forte.

En cas de diarrhée, la forme suppositoire n’est pas adaptée.

Précautions d’emploi :

L’administration de paracétamol peut exceptionnellement entraîner une toxicité hépatique, même à dose thérapeutique, après un traitement de courte durée et chez des patients sans antécédent de troubles hépatiques .
Le paracétamol est à utiliser avec précaution sans dépasser 3 g/jour dans les situations suivantes  :
– poids < 50 kg ;
– insuffisance hépatocellulaire légère à modérée ;
– insuffisance rénale sévère
– alcoolisme chronique ;
– déshydratation ;
– malnutrition chronique, jeûne, amaigrissement récent,
– sujet âgé de plus de 75 ans ou de plus de 65 ans et polypathologique,
– hépatite virale chronique et VIH, mucoviscidose, maladie de Gilbert.

La consommation de boissons alcoolisées pendant le traitement est déconseillée.
En cas de sevrage récent d’un alcoolisme chronique, le risque d’atteinte hépatique est majoré.
En cas de découverte d’une hépatite virale aiguë, il convient d’arrêter le traitement.

Effets indésirables :

De rares cas  de réaction allergique parfois sévère on été rapportée. Dans ce cas le paracétamol est à proscrire.
Des réactions telles que érythèmes, rash cutané, urticaire sont possibles mais exceptionnelles. Le traitement doit être arrêté et à proscrire.
Une atteinte hépatique bénigne à sévère est possible.
Une irritation anale est possible avec la forme suppositoire.

Surdosage :

Le risque d’une intoxication grave peut être particulièrement élevé chez les sujets âgés, chez les jeunes enfants, chez les patients avec une atteinte hépatique, en cas d’alcoolisme chronique, chez les patients souffrant de malnutrition chronique. Dans ces cas, l’intoxication peut être mortelle.

Symptômes :

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.

Un surdosage de paracétamol peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’entraîner une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie, un coma et un décès.

En cas de surdosage aigu, il peut être observé dans les 12 à 48 heures une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactate déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine.

Le surdosage peut également entraîner une pancréatite, une hyper amylasémie et une insuffisance rénale aiguë.

Conduite d’urgence :

Transfert immédiat en milieu hospitalier.

Prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol. Ce dosage sera à interpréter en fonction du délai entre l’heure supposée de la prise et l’heure de prélèvement.

Évacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique, en cas de prise orale.

Le traitement du surdosage comprend classiquement l’administration, aussi précoce que possible, de l’antidote N-acétylcystéine par voie IV ou orale, si possible avant la dixième heure.

Traitement symptomatique en milieu de réanimation si atteinte grave et dans un service de transplantation hépatique sir l’atteinte est potentiellement létale.

Grossesse et allaitement :

Aucune contre indication dans ces 2 cas.

Douleurs chroniques